Pourquoi certains outils ne passent pas le test et ne sont pas publiés sur mon blogue
Vous vous demandez peut-être pourquoi certains outils ne voient jamais le jour sur mon blogue, malgré mes nombreuses explorations. Aujourd’hui, je vais vous partager mon processus de sélection et les raisons pour lesquelles certains outils ne passent pas le test.
1. Utilité
La première chose que je regarde, c’est l’utilité de l’outil. J’essaie d’identifier à quel besoin il répond. Parfois, cela vient de questions posées par les personnes que j’accompagne, de besoins personnels ou simplement d’observations générales. Si je ne vois pas d’utilité claire, l’outil ne passe pas le test. Je le garde en tête, mais il ne fait pas nécessairement l’objet d’un article ou d’un partage. Ce n’est pas forcément un mauvais outil, mais s’il ne répond pas à un besoin pertinent dans mon contexte, il ne trouve pas une place sur mon blogue.
2. Confidentialité
Avant même de commencer d’explorer un outil, je vérifie son entente de confidentialité et son utilisation de mes données personnelles. Il est essentiel de savoir ce que l’entreprise fait avec nos données et le contenu produit aussi. Pour ce faire, j’utilise des outils d’intelligence artificielle comme Notebook LM de Google pour analyser ces documents souvent longs et complexes. J’en parle d’ailleurs dans cet article.
Notebook LM est particulièrement utile, car il cite ses sources et renvoie directement aux sections pertinentes des ententes de confidentialité, ce qui permet de consulter facilement les informations initiales. Par exemple, je peux poser des questions en langage naturel, comme « Est-ce que mes données vont être vendues à des tiers ?» et obtenir une réponse claire sans avoir chercher dans le document long de plusieurs pages. Je ne me fie cependant pas uniquement à l’analyse de l’IA ; je valide toujours les informations dans le document original. Bien que ces analyses ne soient pas infaillibles et que les conditions peuvent changer, c’est un premier filtre important. Si les conditions ne sont pas satisfaisantes, l’outil est exclu.
3. Coût
Je teste toujours en premier la version gratuite d’un outil. Il est important de voir ce que l’outil offre sans frais avant de considérer une version payante. Je regarde aussi si le prix est raisonnable et accessible. Il est parfaitement normal de payer pour des outils de qualité, mais le prix doit être abordable pour les petites entreprises, les travailleurs autonomes ou les personnes en éducation, qui sont les personnes avec qui je travaille présentement. Si l’outil a une version payante avec un coût disproportionné, il ne passe pas le test de mon blogue. Cela ne veut pas dire que c’est un mauvais outil, mais il sera bien inaccessible pour le budget de ceux que j’accompagne, et donc, je laisse tomber. Je veux que les outils que je recommande soient abordables et accessibles à un maximum de personnes.
4. Expérience utilisateur
L’expérience utilisateur est cruciale pour moi. Je préfère les outils simples et minimalistes, où l’on peut accomplir des tâches rapidement et facilement. Si l’interface est compliquée ou nécessite de nombreux clics pour faire une action simple, l’outil est disqualifié de ma liste. Je n’aime pas non plus les solutions que je qualifie de solutions «duct tape» où il faut utiliser plusieurs outils pour obtenir un résultat satisfaisant. Le genre d’outil où m’explique que je dois le combiner avec deux extension, ajouter du code, copier coller le réultat ensuite dans deux autres outils… bref, se compliquer la vie. L’outil doit être convivial et efficace dès le départ pour que j’ai envie d’en parler.
Prenons l’exemple de Canva. En quelques clics, vous pouvez commencer à produire des créations simples et efficaces. L’interface est conviviale et intuitive, et bien sûr, vous pouvez pousser les limites de Canva avec des fonctionnalités plus avancées qui nécessitent peut-être un peu plus de temps d’apprentissage. Mais, dès le départ, Canva permet une utilisation rapide et satisfaisante.
D’autres aspects comme l’installation ou non de l’outil (sur le web ou en logiciel), la compatibilité multiplateforme, et les options de sauvegarde (infonuagique ou locale) sont également importants dans mes choix d’outils à présenter.
5. Effet « wow »
Enfin, il y a un aspect plus subjectif : l’effet « wow ». Même si l’outil répond à tous les critères précédents, s’il ne se démarque pas par une fonctionnalité innovante ou particulièrement utile, il n’aura pas le coup de cœur nécessaire pour être publié. Il peut être fonctionnel et correct, mais si j’ai déjà huit autres outils qui font la même chose, je passe mon tour. Je garde cependant ces connaissances pour mes consultations et mes formations, mais ce n’est pas suffisant pour un article de blogue pour le moment. En le gardant en tête toutefois, il pourrait revenir sur ma liste s’il propose des fonctionalités plus intéressantes plus tard!
Je procède à un tri pointilleux et j’espère que seuls les meilleurs outils seront présents sur mon blogue. Cela dit, je peux parfois me tromper et je découvre parfois de nouveaux outils qui viennent faire disparaître de ma liste d’anciens outils. C’est donc un processus en perpétuelle évolution.
Bonne exploration et à bientôt pour de nouvelles découvertes !