
Nul en techno ? Il est grand temps de modifier cette croyance !
Ah, la technologie! Ce vaste océan de possibilités, d’innovations… et de frustrations, n’est-ce pas? Mais, aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’une croyance bien ancrée dans nos esprits : cette idée que l’on peut être « nul » en techno (ou «techno-nouille» comme j’ai déjà entendu), comme si c’était une sentence irrévocable, gravée dans notre ADN. Eh bien, permettez-moi de vous dire : c’est faux.
Laissez-moi vous confier quelque chose de très personnel. Longtemps, j’ai cru que j’étais mauvaise en maths. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, mais quelque part, cette idée s’était installée confortablement dans mon esprit, me faisant douter de mes capacités. Pourtant, au fil du temps, j’ai compris que c’était une compétence comme une autre, qui s’apprend, se pratique et se maîtrise.
Lorsque j’enseignais l’anglais, je rencontrais souvent des élèves, qui comme moi avec les mathématiques, étaient convaincus qu’ils n’étaient « pas faits » pour les langues. Mais, à travers patience et persévérance, j’ai vu nombre d’entre eux briser cette barrière mentale et progresser de manière spectaculaire. Cela m’a permis de me rendre compte que tout s’apprend.
Mais alors, pourquoi certains d’entre nous se sentent-ils désarmés face à la technologie ? Notre capacité à apprendre quelque chose peut être influencée par divers facteurs. Ce n’est pas un état figé, mais plutôt une question de circonstances et de choix. Alors, quels sont ces éléments déterminants ?
Le temps, ce précieux allié
Le premier élément clé est le temps. Pour maîtriser une compétence, il faut y consacrer du temps. Beaucoup de temps. Avant de vous dire « Je suis nul (le) en techno», demandez-vous plutôt « Ai-je réellement pris le temps de m’approprier cette technologie? » Souvent, la réponse réside dans cette nuance.
L’intérêt, moteur de l’apprentissage
Ensuite, vient l’intérêt. C’est simple: quand quelque chose nous passionne, on se jette à corps perdu dans son apprentissage. On lit, on explore, on expérimente. Dire « Je suis nul (le) en techno» pourrait être reformulé en « Je ne me suis pas encore assez intéressé(e) à cette technologie».
La motivation ou la question du « pourquoi »
La motivation, elle, est intimement liée à l’utilité que l’on trouve à une technologie. Par exemple, je ne connais pas tous les langages de programmation, car certains ne sont tout simplement pas pertinents pour mes besoins quotidiens. Je n’ai donc ni le temps, ni l’intérêt, ni la motivation de les apprendre. Ce n’est pas que je suis nulle dans ce domaine, c’est juste que je n’ai pas trouvé de raison valable de m’y investir. Nous ne sommes pas « nuls », nous sommes simplement sélectifs, concentrant nos efforts là où ils ont du sens pour nous.
Et, si c’était l’outil le problème?
Enfin, parfois, on se sent incompétent, non parce que nous le sommes, mais puisque l’outil lui-même est mal conçu ou mal choisi. Récemment, j’ai eu du mal à configurer ma nouvelle imprimante. Les instructions étaient floues, et il y avait une multitude d’étapes compliquées. J’ai fini par me sentir « nulle ». Mais, en réalité, c’était l’imprimante (et sa conception) qui était à blâmer, pas moi.
Alors, avant de vous autoproclamer « nul (le) en techno», interrogez-vous sur les raisons de cette perception. Est-ce un manque de temps, d’intérêt, de motivation? Ou peut-être êtes-vous simplement tombé sur un outil peu intuitif?
Je vous invite à réfléchir: qu’est-ce qui vous fait vous sentir « nul (le)» en techno? Rappelez-vous, ce n’est pas une question de capacité innée, mais bien de circonstances, de choix… et parfois, d’outils peu coopératifs.
Alors, la prochaine fois que vous serez tenté(e) de dire « Je suis nul (le) en techno», souvenez-vous: ce n’est pas une fatalité, mais un chemin d’apprentissage qui attend uniquement votre curiosité pour être parcouru!